Des valeurs et du sens

Dernièrement, J’ai trouvé des articles très intéressants sur
le sujet de « TROUVER UN SENS AU TRAVAIL » par la voix de Philosophie
Magazine numéro spécial. (je recommande)

Je vous en ai extrait quelques phrases qui me paraissaient
intéressantes à partager dans le cadre des cohabitations de différentes
générations sur les lieux de travail.

Comment trouver sa voie ?

Quel est le souci du bien commun, et comment le manager dans
les équipes ?

« Je
dois travailler là où ça a du sens pour moi »
Quelle résonance peut
avoir cette phrase chez un manager ?

« Sa
boussole, c’est peut être son désir d’aller là où sa puissance d’agir
s’épanouit et lui apporte de la joie »
à méditer et à envisager
dans un cadre de travail contraint.

« le
travail est un moyen et non le but lui même » « Le seul travail qui
permette de se construire, c’est celui qui est fait dans la joie, dans lequel
on se reconnais »

« quelle
que soit la finalité de sa tâche, on peut chercher un sens dans ce que l’on
fait »

« Il
émerge non pas du pourquoi, mais du comment on travaille »

Manager le bien être et l’envie de chacun tout en respectant
les nécessités de l’entreprise.

La
Gen Z « sens » dessus dessous

Ils ont
une demande de « plus de reconnaissance, d’autonomie et de réciprocité
dans le contrat qui lie les jeunes salariés avec leur hiérarchie/ 69% des
jeunes actifs de moins de 30 ans souhaitent avoir plus de responsabilités au
travail, et 80% être plus autonomes »

« Les
jeunes peuvent respecter l’autorité , leur hiérarchie, mais seulement à
partir de l’instant où ils se sentent eux-mêmes respectés » J’ajouterais
qu’ils ont une grande sensibilité à l’injustice, et n’ont pas peur de le faire
savoir.

« Le
salaire reste un critère prioritaire dans le choix de leur emploi (63%), suivi
par l’ambiance au travail (61%), l’autonomie (54%), et les possibilités
d’évolution (53%). Que l’emploi soit utile pour la société n’est pas
majoritairement prioritaire pour 45% d’entre eux, et 39% font du respect de
l’environnement leurs priorités » A voir avec les démarches RSE mises ou à
mettre en place.

« Il
ne faut pas qu’il n’y ait que le travail dans le travail, il faut pouvoir y
vivre des expériences »

Il y a une grande différence sociétale entre les demandes de
sécurisation que la société demande et ce que les entreprises peuvent offrir
aux Gen Z. Ex : comment accéder à un prêt bancaire pour investir dans une
voiture où un logement sans un CDI ?

Comment évoluer dans la vie sans cette assurance. Il y a
donc décalage entre les modes de vie qui peuvent être précaires, les
entreprises qui peuvent avoir des visions de carnet de commande restreintes, et
les institutions qui demandent toujours plus de sécurité.

Finalement, c’est un frein à l’investissement, et à la
croissance. Un cercle vicieux.

Être au bon endroit :

Il y a
une approche philosophique japonaise nommée « l’Ikigai » qui signifie
« raison d’être » ou « joie de vivre ».
C’est le
moment précis où vous faites ce que vous aimez, ce pourquoi vous êtes doué, et
ce dont le monde à besoin.

L’entreprise
a-t-elle une âme ?

« Il
est tentant de définir la mission de son entreprise par de beaux discours. Qui
voudrait d’une entreprise « monothéiste », où le dirigeant
s’adresserait à ces employés comme un démiurge ? »

« L’âme
d’une entreprise est façonnée par son histoire. Elle se traduit par des
ambitions, des émotions… Elle s’incarne au travers d’un savoir faire, et non
par des connaissances abstraites. Sa culture se transmet par des rituels, des
habitudes, souvent non écrites, et non par des slogans d’une marque employeur
inventée de toutes pièces. Ses valeurs ne sont pas un nuage de mots creux.
Elles sont vécues de l’intérieur. Tel projet me donne envie de me lever le
matin… ou au contraire me révulse. L’entreprise doit se rendre
« désirante ».

« C’est par l’exemplarité que les anciens montrent le
chemin aux novices »

Quelle
place pour la religion dans l’entreprise ?

Je vous laisse découvrir ce chapitre dans Philosophie
Magazine. Comment gérer la liberté individuelle dans la communauté qu’est
l’entreprise ?

 

La
liberté du geste, quand la créativité naît du travail manuel

« C’est
de la liberté du geste que naît l’innovation voire la pensée »

Réhabilitation
du travail manuel.

« Au
lieu de remplir nos cerveaux d’idées neuves, c’est en s’abandonnant au corps et
à ces gestes qu’on laisse affleurer le mouvement des choses. »

Oui bien sûr, rester à l’écoute des « ateliers », visiter
les ateliers de vos clients afin d’écouter les idées et les besoins. La
créativité vient du besoin.

 

 

Des valeurs et du sens